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Lédia Lazëri, Conseiller régional pour la santé mentale au Bureau régional de l'OMS pour l'Europe
Coalition paneuropéenne en santé mentale : développons les collaborations internationales !
Pouvez-vous présenter à nos lecteurs l'action du bureau santé mentale de l'OMS pour la région Europe ?
Le siège de l’OMS est situé à Genève. C’est là que sont mises en place les normes, les recommandations et standards mondiaux. Pour le reste, l’OMS a un fonctionnement régionalisé, avec une certaine autonomie pour les régions, afin de tenir compte des particularités de chaque territoire. Concernant l’Europe, la région OMS compte 53 pays membres très variés, qui vont bien au-delà de l’UE. C’est la région de l’OMS qui compte le plus de ressources humaines dédiées à la santé mentale. Notre action est guidée par le Cadre européen d'action de l’OMS pour la santé mentale 2021-2025, qui a donné naissance à l’Initiative phare en santé mentale pour l’Europe. C’est la première fois que ce thème est considéré avec un si haut niveau de priorité dans le programme de la région Europe de l’OMS. En parallèle, nous avons la Coalition paneuropéenne en santé mentale, qui constitue le véhicule opérationnel pour l’implémentation du Cadre européen pour la santé mentale 2021-2025. Ce haut niveau de priorité se traduit notamment par la présence de la thématique santé mentale dans toutes les réunions de l’OMS Euro, avec tous les Etats membres. Une autre traduction est le doublement de l’effectif du bureau santé mentale de l’OMS Euro, qui est passé de 4 personnes en 2021 à 8 aujourd’hui. Cela reste une petite équipe, mais nous collaborons avec nos collègues de Genève et les autres équipes spécialisées par thématique de l'OMS Europe (soins primaires, professionnels de santé, santé digitale, etc.). A l’OMS, la santé mentale est considérée comme un sujet transversal, pour l’ensemble de ses politiques, la santé bien sûr, mais pas uniquement. C’est d’ailleurs l’approche recommandée par l’OMS pour les politiques des pays membres. Que l’on parle des déterminants sociaux ou environnementaux en santé mentale, l’approche doit être interdisciplinaire. C’est ce message que j’ai eu l’occasion de réaffirmer lors du récent Congrès français de psychiatrie. J’ai d’ailleurs été impressionné que ce congrès consacre une session au lien entre le changement climatique et la santé mentale. Aujourd’hui, ce lien est considéré comme une urgence sanitaire. Mais nous devons désormais admettre que cette situation est là pour longtemps. Son impact sur la santé mentale ne peut donc être considéré comme un phénomène limité dans le temps. Nous devons être stratégiques dans la gestion de cet impact et imaginer des politiques durables.
Pouvez-vous nous présenter la Coalition paneuropéenne pour la santé mentale ?
La Coalition paneuropéenne pour la santé mentale vise à réunir de nombreux partenaires, bien au-delà des soignants spécialisés et des usagers de leurs services. Il est de plus en plus prouvé et accepté que les enjeux liés la santé mentale ne peuvent pas être uniquement discutés par une petite communauté de spécialistes. C’est une question qui concerne toute la société. C’est pourquoi la Coalition réunit non seulement des usagers, des aidants, des professionnels, des universitaires et politiques, mais aussi la société civile, des représentants religieux, du monde du travail, de l’éducation, du secteur social ou sportif. Nous comptons désormais plus de 300 membres dans cette Coalition, représentants académiques, de gouvernements (dont la France), d’associations internationales (EPA, Mental Health Europe, Gamian, Eufami…), etc. Six axes de travail ont été définis par les membres de la Coalition : Leadership en santé mentale ; Santé mentale et bien être des enfants, adolescents et jeunes ; Santé mentale et bien-être des adultes les plus âgés ; Santé mentale sur le lieu de travail ; Mieux préparer aux urgences sanitaires ; Transformation des services de santé mentale. Bien que d'autres domaines ne soient pas représentés dans ces axes de travail, nous suivons les priorités identifiées par les membres de la Coalition. Aujourd’hui, nous réalisons un recensement des initiatives européennes par le prisme de ces 6 axes de travail. Ce recensement comprend à la fois les politiques et recommandations existantes, les outils et bonnes pratiques européennes. Une grande partie de ce travail est effectué par nos Centres collaborateurs : par exemples, le CCOMS de l'Université autonome de Madrid étudie la question de la santé mentale sur le lieu de travail; le CCOMS du King's College de Londres étudie quant à lui les soins de santé mentale pour les enfants et les adolescents. Bien sûr, les initiatives locales non publiées en anglais ou dans des revues peu connues passeront sous les radars. C’est une des limites de ce travail et c’est aussi une des missions de la Coalition que d’y répondre : il s’agit à la fois de diffuser les concepts globaux localement et vice et versa, les initiatives locales à l’échelon international. Nous envisageons les premières productions de ce mapping dans le courant de l’an prochain, avec l’objectif de disposer d’une analyse synthétique en fin d’année. Déjà, lors des récentes réunions de la Coalition, de nombreuses expériences ont été mises en avant, avec l’idée d’apprendre les uns des autres, pas seulement sur ce qui a été fait, mais aussi sur ce qui aurait pu être fait encore mieux, plus vite, etc., sur la base de valeurs universelles, notamment les droits de l’Homme ou la lutte contre la stigmatisation. Par exemple, soutenir la désinstitutionalisation sans s’occuper dans le même temps des services dans la communauté, cela ne fonctionne pas, comme le prouvent certains exemples.
J’ajoute que nous commençons une nouvelle collaboration avec la Commission européenne autour de la "Joint action" de l'Union européenne en santé mentale (ImpleMENTAL) sur des thèmes comme la prévention suicide ou la réforme Belge des services de santé mentale. Comme vous le voyez, nos collaborations internationales sont nombreuses et je voudrais souligner à quel point cela est important d’avoir ce niveau d’échange. J'ai d’ailleurs de la reconnaissance pour le CCOMS de Lille pour le rôle qu’il joue dans ce domaine, en accueillant des visites d’étude d'autres pays européens ou en dispensant son expertise pour la formation et le renforcement des capacités en se rendant dans ces pays. J’espère que nous aurons à l’avenir de plus en plus d’autres acteurs français qui seront également intéressés par ce type d’échanges car sans eux, il n’y a pas de programmes européens.
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Le GCS compte désormais 29 établissements membres !
L’Assemblée générale du Groupement de coopération sanitaire pour la recherche et la formation en santé mentale, accueillie le 14 décembre dernier par le CH Jonzac (17), a validé l’adhésion de 5 nouveaux établissements : le CH de La Candélie (Agen), le CH des Pyrénées (Pau), le CH de Jonzac, le CH d’Erstein et le CH Drôme Vivarais (Valence). La croissance se poursuit donc pour ce GCS piloté par le CCOMS, qui rassemble désormais 29 établissements français, représentant 192 secteurs de psychiatrie. Rappelons que son objet est notamment de développer les actions de santé mentale dans la cité ; de favoriser la participation des usagers, familles et aidants ; de lutter contre la stigmatisation en santé mentale ; de promouvoir les échanges professionnels.
Voir la carte mise à jour des établissements membres.
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Appel des élus locaux à soutenir la création de CLSM sur tous les territoires
L'association Elus, santé publique et territoires et le CCOMS organisaient, le 30 novembre 2022, la 7ème Journée nationale des Conseils locaux de santé mentale à Nantes. A cette occasion, 140 participants (élus locaux, psychiatres, personnes concernées, aidants, familles, institutions, acteurs du champ de la santé des territoires, etc.) ont réfléchi et produit des recommandations autour du thème "Un CLSM par territoire - plus qu'une option, une nécessité !" En conclusion de cette journée, l'Association des maires de France (AMF), Intercommunalités de France (AdCF), Élus, santé publique et territoires (ESPT), France Urbaine, Réseau des Villes-Santé de l’OMS ont lancé un appel collectif à la création des conseils locaux de santé mentale sur tous les territoires : découvrez-le ici. |
Photo, de gauche à droite : Jean-Luc Roelandt, Directeur adjoint du CCOMS, Karine Bui-Xuan Picchedda, Maire adjointe à la santé, au bien vivre et au bien vieillir, Annecy pour l’AMF, Sandrine Goxe, Coordonnatrice du CLSM de Lille pour Marie-Christine Staniec-Wavrant, Adjointe à la santé de Lille, Vice-présidente du Réseau français des Villes-Santé de l’OMS, Gilbert Hangard, Président d’ESPT et Sylvie Justome, Adjointe au maire de Bordeaux pour France Urbaine. |
Retour sur le Congrès français de psychiatrie 2022
Le CFP 2022 s’est déroulé à Lille du 30 novembre au 3 décembre derniers. Outre son stand, le CCOMS y a modéré ou présidé trois sessions : "Le dévoilement de soi est-il le propre du pair-aidant dans une équipe de psychiatrie ?", "Quoi de neuf dans le DSM5 TR ?", "L'expérience du "Restraint Reduction Network" au Royaume-Uni : création et impact sur la vie des patients". Le prochain CFP aura lieu à Lyon du 29 novembre au 2 décembre 2023. |
Le CCOMS soutient la politique de santé mentale en Côte d’Ivoire
Une délégation du CCOMS s’est rendu en Côte d’Ivoire en novembre, à l’occasion de la mise en place de l’enquête SMPG à Bouaké. Elle a été reçue, avec le Pr Koua, nouveau directeur du programme national de santé mentale, par le Dr Yameogo représentant de l’OMS en Côte d'Ivoire. Ce dernier a assuré de son soutien à la santé mentale dans la communauté, au développement de l'enquête SMPG, du programme QualityRights et des Conseils locaux de santé mentale. Les représentants du CCOMS de Lille ont également été reçus par l’Agence française de développement, à Abidjan, pour évoquer les perspectives de travaux en commun. |
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Promouvoir la santé mentale des populations en temps de Covid-19
La pandémie Covid-19 a un impact négatif majeur sur la santé mentale de la population, objectivé par des enquêtes scientifiques et par les professionnels qui travaillent en première ligne. Une trentaine d'experts et de professionnels de terrain dressent un état des connaissances et analysent les conséquences de la pandémie sur la santé mentale de l'ensemble de la population, dans un numéro spécial de La Santé en action (édité par Santé publique France). Ils formulent des recommandations pour l'action. Ce numéro spécial questionne en particulier l'éthique et les inégalités sociales et territoriales de santé. Il a été coordonné par Enguerrand du Roscoät (Santé publique France), Delphine Moreau, (EHESP), Nicolas Franck (Le Vinatier), Déborah Sebbane, directrice du CCOMS (le centre a en particulier rédigé les articles sur les recommandations de l'OMS et les CLSM face à la Covid-19).
A lire ici : La Santé en action, Septembre 2022, n°461 |
Assises de la Pédiatrie et de la Santé de l’enfant
Annoncées par le Ministre de la Santé, les "Assises de la Pédiatrie et de la Santé de l’enfant" doivent permettre une réflexion transversale et globale sur la santé des enfants. Un travail collectif autour du fonctionnement des disciplines pédiatriques et de la prise en charge des enfants dans des parcours coordonnés entre la ville et l’hôpital, va désormais s’engager afin d’investir durablement sur la santé des enfants et agir ainsi, quels que soient leurs lieux de vie, sur les inégalités de santé qui frappent dès le plus jeune âge. Ces assises donneront lieu au printemps à l’adoption d’une feuille de route pour la santé des enfants. Parmi les 6 axes de travail, centrés sur les besoins de l’enfant, définis pour préparer et nourrir la feuille de route, on relèvera l’axe 3 : Relever le défi de la santé mentale des enfants.
Lire le communiqué. |
L’appel de Nantes : pour que les Villes s’engagent en faveur de la Santé mentale
Réunies à Nantes, dans le cadre du colloque international "Villes et santé mentale" organisé les 1er et 2 décembre, des collectivités locales ont lancé un appel pour que les Villes s’engagent dans des actions à leur échelle, en faveur de la santé mentale des populations. Plus d’une dizaine de villes et métropoles françaises comme Marseille, Avignon, Lyon, Nancy, Paris, Rennes, Besançon, Rouen, Avignon, ainsi que Seattle aux Etats-Unis, Ouagadougou au Burkina Faso ou encore Abidjan en Côte d’Ivoire, et quelques réseaux d’élus locaux dont le Réseau français des villes-santé de l’OMS, Elus, santé publique et territoires ainsi que l’association intercommunale des Maires francophones, ont ainsi signé l’Appel de Nantes : "Nous, Maires et Fédérations de collectivités, affirmons avec détermination que la santé mentale doit occuper une place à part entière dans la conception et la mise en œuvre des politiques publiques. Il est de notre responsabilité directe de construire des villes favorables à la santé, sans oublier la santé mentale."
Retrouvez ici l’Appel de Nantes
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SIMS 2023
La prochaine édition des Semaines d’information sur la santé mentale se déroulera du 9 au 22 octobre 2023, avec pour thème : "À tous les âges de la vie, ma santé mentale est un droit". L'OMS l'affirme dans son dernier rapport sur la santé mentale publié en juin 2022 "S’engager en faveur de la santé mentale, c’est investir dans une vie et un avenir meilleurs pour tous (…). La santé mentale est un droit. Chacun de nous mérite de s’épanouir". La thématique invite à envisager l'importance de la santé mentale à tous les âges de la vie (notamment pendant l'enfance, la jeunesse et la vieillesse). Elle invite ainsi à réfléchir aux environnements favorables qui permettraient à toute personne de pouvoir s’épanouir dans sa vie et jouir d’une santé mentale satisfaisante, quels que ce soient son âge, son parcours, ses conditions de vie et ses difficultés. |
Bilan d’activité des GEM
La CNSA a diffusé le bilan d’activité des Groupes d’entraide mutuelle (GEM) pour l’année 2021. Celui-ci laisse apparaître une augmentation de 8,5% du nombre de GEM qui étaient au nombre de 656 fin 2021. Ils sont fréquentés par un peu plus de 54 000 personnes. On constate toujours des différences substantielles entre les régions, tant sur les montants de financements par les ARS (particulièrement importantes si on les rapporte au nombre d'habitants) que sur le nombre de GEM par région. On notera que seuls 10% des GEM sont parrainés par des associations d’usagers. Sans surprise, le rapport note : "La question de la bonne distance du parrain ou de l’organisme gestionnaire par rapport aux instances de gouvernance du GEM reste un point parfois délicat selon les situations" ; "Le rôle d’appui aux GEM et le positionnement des animateurs sont parfois délicats quand ceux-ci sont employés par le gestionnaire pour le compte des GEM". A noter enfin que, suite aux annonces des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie, un financement supplémentaire de 10 millions d’euros sera délégué aux agences régionales de santé, dont 8 millions dès 2022, portés à 10 millions d’euros en 2023, pour le financement des GEM.
A lire ici.
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Guide HAS : Annoncer un diagnostic psychiatrique sévère chez l’adulte
Moment clé du parcours de soins du patient, l’annonce diagnostique est une étape délicate, particulièrement lorsqu’il s’agit d’une pathologie psychiatrique sévère. Pour accompagner les professionnels dans cette démarche progressive, la HAS publie un guide qui leur propose des repères dans l’annonce d’un diagnostic psychiatrique sévère chez l’adulte. L’enjeu est de créer les conditions d’une alliance thérapeutique entre le médecin et son patient, intégrant éventuellement l’entourage. Le guide est complété d’une synthèse et d’une fiche d’information des patients pour les aider à bien appréhender leur maladie.
A lire ici.
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Rapport de l’OMS sur l'équité en santé pour les personnes handicapées
Le Rapport mondial sur l'équité en santé pour les personnes handicapées, publié le 2 décembre, avant la Journée internationale des personnes handicapées, montre qu'en raison des inégalités systémiques et persistantes en matière de santé, de nombreuses personnes handicapées risquent de mourir beaucoup plus tôt - jusqu'à 20 ans plus tôt - que les personnes non handicapées. Elles ont un risque accru de développer des maladies chroniques, avec un risque jusqu'à deux fois plus élevé d'asthme, de dépression, de diabète, d'obésité, de maladies bucco-dentaires et d'accidents vasculaires cérébraux. De nombreuses différences dans les résultats de santé ne peuvent pas être expliquées par l'état de santé ou le handicap sous-jacent, mais par des facteurs évitables, inéquitables et injustes. Pour les personnes ayant un trouble de la santé mentale, la stigmatisation par les prestataires de soins de santé généraux est particulièrement pointée. Le rapport présente 40 mesures à prendre par les gouvernements dans le secteur de la santé, en s'appuyant sur les données les plus récentes issues d'études universitaires et de consultations avec les pays et la société civile, notamment les organisations représentant les personnes handicapées. Ces actions varient selon le niveau de ressources et vont de l'infrastructure physique à la formation du personnel de santé et de soins. L'OMS travaille avec les États membres, les partenaires mondiaux, les acteurs du handicap et de la santé, y compris les organisations représentatives des personnes handicapées, pour traduire les recommandations de ce rapport en actions dans les pays. Elle élabore notamment un Guide d'action pour l'intégration des personnes handicapées dans le secteur de la santé, qui est un outil de planification stratégique nationale destiné à aider les pays à opérer les changements nécessaires pour parvenir à l'équité en santé pour les personnes handicapées.
A lire ici (en anglais). |
Rapport 2022 du Forum sur la santé mentale de l'OMS
Le Forum de l'OMS sur la santé mentale se tient chaque année dans le but de favoriser des échanges productifs et l'apprentissage grâce aux interactions d'un groupe diversifié de parties prenantes (Etats membres, organisations internationales et non gouvernementales, Universités, Centres collaborateurs de l’OMS…) agissant pour faire avancer l'agenda mondial de la santé mentale. Le Forum de cette année, organisé les 10 au 11 octobre, était axé sur la transformation, à la fois en termes de changement d'attitudes et d'approfondissement des engagements envers la santé mentale à travers le monde, mais aussi de revitalisation des services et des systèmes de santé mentale.
Accéder au rapport (en anglais). |
Un sevrage médicamenteux progressif
Des millions de personnes à travers le monde utilisent des psychotropes. Les directives recommandent de sevrer les patients progressivement dès qu’ils n’en ont plus besoin. Cependant, des symptômes de sevrage apparaissent lorsque l’arrêt n’est pas assez progressif. Ces symptômes, souvent interprétés à tort en termes de rechute, entraînent la poursuite ou la réaugmentation des psychotropes et donc une consommation à long terme, sans que les patients n’en aient véritablement besoin. De plus, les effets indésirables des psychotropes peuvent s’aggraver lorsque leur utilisation est prolongée. Pour éviter cela, il est fondamental que les praticiens disposent d’outils appropriés pour accompagner au mieux les patients dans leur processus de sevrage. Aux Pays-Bas, le Centre de recherche utilisateur (URC) du Centre médical universitaire d’Utrecht a mis au point des bandes de sevrage progressif appelées « Tapering strips » qui semblent très bien fonctionner et qui sont disponibles sur prescription médicale pour les patients ne résidant pas aux Pays-Bas mais non remboursées à ce jour.
Lire l’article ici, en français (Maeva Musso ; Jim van Os ; Peter C. Groot). |
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Retrouvez les 10 précédentes éditions de la Newsletter du GCS ici.
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La Lettre du Groupement de coopération sanitaire pour la recherche et la formation en santé mentale est éditée par le Centre collaborateur de l'OMS (CCOMS), service de l’EPSM Lille métropole. Le GCS a pour objet la recherche, la formation et la mise en œuvre d’actions visant le développement de dispositifs de santé mentale intégrés dans la cité, incluant la prévention et l’insertion des publics souffrant de troubles mentaux. Le Groupement œuvre à la promotion des échanges professionnels et à toute action de lutte contre la stigmatisation en santé mentale et en psychiatrie. Il favorise et soutient la participation des représentants des usagers, des familles et des aidants. Le GCS, dont le conseil scientifique est celui du CCOMS de Lille, relaie les recommandations de l’OMS au niveau national et localement.
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